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Paris: quelques salles ouvertes ou transformées en 1933

 
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Louis Sidney



Inscrit le: 29 Juil 2009
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MessagePosté le: Mer 18 Nov 2009 1:11    Sujet du message: Paris: quelques salles ouvertes ou transformées en 1933 Répondre en citant

"Studio-Caumartin" 25 rue Caumartin (9°)
4 janvier 1933 BACK STREET (vo) (transformation: ex-théâtre Comédie-Caumartin) Architecte Édouard Lardillier; 300 pl. Appartient au Baron de Medem; deviendra "Cinérire-Caumartin". Actuel théâtre Comédie-Caumartin

"Cinémathèque-Nationale" Place du Trocadéro (16°)
salle de projection du Palais du Trocadéro 10 janvier 1933 (création) Conservateur: Laure Albin-Guillot

"Corso-Opéra" 27 bd des Italiens (2°)
20 janvier 1933 LE CONGRÈS S'AMUSE (transformation au parlant; ancien nom: "Cinéma des Boulevards") 230 pl; c'était la dernière salle d'exclusivité muette de Paris: elle était permanente, et toutes les deux bobines projetées, on rallumait la salle pour évacuer les spectateurs ! Fermera le 30 juin 1953; puis deviendra le "Rio-Opéra"

"Eldorado" 4 bd de Strasbourg (10°)
3 février 1933 CONGORILLA + PARIS-SOLEIL (création: ex-music-hall Th. de l'Eldorado racheté par Léon Brézillon et démoli en 1932) Architecte Paul Dubreuil; 2000 pl environ. Deviendra un cinéma 'X', jusqu'à ce que l'architecte Francis Lacloche y installe son Association Eldorado en 1978; l'année suivante son exposition "80 ans de salles de cinéma" y est présentée et fait l'objet d'un magazine filmé Gaumont projeté dans cette salle. Fermera définitivement vers le 7 juillet 1981; futur Th. Comédia

"Studio-Pyrénées" 373 rue des Pyrénées (20°)
3 février 1933 LE REFUGE + L'ENFANT DU MIRACLE (transformation: ex-"Florida") Redeviendra "Florida" qui fermera définitivement le 1er juillet 1969

"Nouveau-Zénith" 17 rue Malte-Brun (20°)
17 février 1933 MATA-HARI (transformation, avec attractions occasionnelles: ex-théâtre Zénith; a été cinéma avant la guerre de 14-18 ) Deviendra "Zénith"

"Ciné-Paris-Soir" 5 av de la République (11°)
3 mars 1933 actualités Éclair-Journal et France-Actualités + La chasse au renard (DA) (60 minutes) (création) Architectes Paul Brandt & José Imbert; 250 pl en sous-sol; ouvert de 10h à minuit avec au RdC une salle en accès libre d''informations téléphonées' offrant différents services: consultations juridiques ou médicales, guichet de PMU, taxiphone, guichet de voyages et de spectacles; c'est le premier cinéma d'une série annoncée de neuf, appartenant au groupe Cinépresse. Futur "Studio-République"

"Studio-Parnasse" 11 rue Jules-Chaplain (6°)
3 mars 1933 BACK STREET (vo) + Actualités de 1913 (transformation: ex-"Parnasse-Studio") Architecte Édouard Lardillier; 300 pl environ. Racheté par le Baron de Medem; deviendra "Parnasse"

"Studio de l'Humour" 42 rue Fontaine (9°)
17 mars 1933 UN SCANDALE AU GRAND HÔTEL (vo) (transformation: ex-"Hollywood") 300 pl. Deviendra Th. de l'Humour de Paris le 12/5/33

"Marbeuf" 34 rue Marbeuf (8°)
21 mars 1933 D'UNE NUIT À L'AUTRE (transformation: ex-"Movie-Garden") Fermera fin avril 1933; puis deviendra "Cinéplage-Marbeuf"

"Gloria-Palace" 106 av de Clichy (17°)
24 mars 1933 L'ENFANT DE MA SOEUR + LÉON TOUT COURT (création) 600 pl. Fermera le 2 février 1982; puis deviendra "Astros"

"Les Bouffes du Nord" 37 bis bd de la Chapelle (10°)
vers le 24 mars 1933 DANTON (transformation: ex-théâtre) Redeviendra théâtre

"Cinéma du Palais de la Nouveauté" 11 bd Barbès/ 26 rue de Clignancourt (18°)
1933 (transformation: ex-"Cinématographe Dufayel" fermé depuis 1914) 250 pl. Fonctionne de 14h à 18h au prix de 1,50 Fr. Fermera définitivement vers 1939. Deviendra partie des Entrepôts Dufayel, puis bureaux de la B.N.C.I.

"Studio-La Fourmi" 120 bd Rochechouart (18°)
28 mars 1933 CONDUITS PAR SATAN (vo) (transformation: ex-Th. La Fourmi qui a rendu célèbre le coup du crochet) 525 pl. Salle dirigée par l'ex-actrice Denise Legeay, attenante à "La Cigale-Cinéma" qui lui fait un procès entraînant sa fermeture (non définitive) dans l'année

"Musée-Pédagogique" 29 rue d'Ulm (5°)
30 mars 1933 LA BRETAGNE + L'IDÉE D'UNE CARTE, documentaires (création salle de vision) 260 pl. Cette même salle deviendra celle de la "Cinémathèque-Française" 10 décembre 1955 Cycle '25 années de cinéma soviétique'. L'Éducation Nationale y accueille Henri Langlois qui vient d'être chassé des locaux de l'avenue de Messine; les films en Scope ne peuvent être projetés et les sièges sont en contreplaqué. On peut voir la salle dans le documentaire "Du Salon Indien au multiplexe" (Cl. Fusée & O. Galy-Nadal, 1995)

"Pathé-Marignan" 31 Champs-Élysées (8°)
2 avril 1933 LA DAME DE CHEZ MAXIM (création dans un immeuble neuf) Architecte Bruyneel; 1670 pl; devait s'appeler à l'origine "Pathé-Palace" puis "Palais Marignan"; la salle a une entrée sur les Champs-Élysées et une autre sur la rue de Marignan; l'ancien immeuble avait été racheté et rasé par Léonard Rosenthal, le roi de la perle, en 1929, et la construction commencée en 1930. Lors de l'inauguration officielle du 30/3/33, les invités sont filmés à l'entracte par les actualités et peuvent voir le résultat à l'écran après le grand film. Ce métrage servira à nouveau 50 ans plus tard, alors que la salle devenue un complexe s'appelle "Pathé-Cinéma-Marignan-Concorde", à célébrer par un gala cet anniversaire, tout en inaugurant dans le hall 'La Rotonde' un petit musée Pathé du cinéma de format réduit. La Sté Française Fox Films installe en 1933 une salle de vision à la même adresse, au 5ème étage, et il existe au 1er étage une autre salle de vision indépendante, "F.I.F." qu'Henri Langlois louera pour les premières séances de son ciné-club. On peut voir la façade dans le film "La cavalcade des heures" (Y. Noé, 1943)

"Gaîté-Rochechouart" 15 bd Rochechouart (9°)
15 avril 1933 PAPA COHEN (vo) + Peaux-Rouges d'hier et d'aujourdhui (cm) + sur scène: le chef Os-Ko-Mon de la tribu Yakina (transformation: ex-Th de la Gaîté-Rochechouart) Architectes Édouard Lardillier & Bernard Beslin; 900 pl. Deviendra un complexe

"Delambre -Théâtre-Léonardi" (14°) 11 rue Delambre (14°)
21 avril 1933 HUIT JEUNES FILLES EN BATEAU (vf) + sur scène 'Miss Hope & ses danseuses intégralement nues' (création) 550 pl. Fermera le 16 décembre 1933; deviendra "Le Dôme-Studio-BGK"

"Cinéma des Capucines" 39 bd des Capucines (2°)
27 avril 1933 LA FIANCÉE VENDUE (vo) (transformation: ex-Th. des Capucines qui ferma le 24/4/37 et qui avait eu une période cinéma 4 ans plus tôt) Architecte Paul Farge; 400 pl environ. Le premier film choisi était prévu pour inaugurer le 10 avril une série de projections hebdomadaires à l'Opéra-Comique: le Comité Incendie jugea que cette dernière salle n'était pas apte au cinéma. Retour des "Capucines" au théâtre en septembre 1933

"Cluny-Palace" 71 bd St-Germain (5°)
12 mai 1933 JE SUIS UN ÉVADÉ (vo) (transformation: ex-Théâtre de Cluny) 800 pl. Directeur Fernand Rivers (metteur en scène/ producteur et distributeur) 680 pl. Fermera en juin 1972; puis deviendra un multi-salles

"L'Ermitage-Club des Ursulines" 72 Champs-Élysées (8°)
8 juin 1933 CAVALCADE (transformation de l'"Ermitage") Repris par Armand Tallier & Laurence Myrga, fondateurs du "Studio des Ursulines", que l'on peut voir jouer dans le film 'Jocelyn' de leur confrère Léon Poirier; le nombre de places a été réduit à 800 en remplaçant quelques rangées par des fauteuils-club onéreux. Fermera en février 1936; puis redeviendra "Ermitage"

"Cinéplage-Marbeuf" 34 rue Marbeuf (8°)
16 juin 1933 LE MASQUE DE FU-MANCHU (La maison des supplices -vo) + attraction: Assia de Bouzhi (transformation: ex-"Marbeuf") Racheté par le Baron de Medem; le plancher de cette salle atmosphérique à horizon marin est recouvert de sable fin sur lequel sont disposées tables et chaises-longues; le prix d'entrée donne droit à un cocktail; projection par transparence. Fermera début décembre 1933; deviendra plus tard "Le Marbeuf"

"Artistic" 45 bis bd Richard-Lenoir (11°)
17 juin 1933 (transformation: ex-café concert Artistic-Concert) 500 pl environ. Deviendra "Artistic-Voltaire". Fermera définitivement le 16 novembre 1976, puis deviendra théâtre Artistic-Athévains

"Ciné-L'Auto" 15 rue de la Michodière/ 31 bd des Italiens (2°)
21 juin 1933 Actualités sportives + Courts-métrages burlesques (création: dans la galerie commerciale du Palais-Berlitz qui ouvrit en 1932) Architecte Maurice Gridaine; 250 pl environ. Une façade d'appel est installée à l'autre bout de la galerie, au 31 bd des Italiens. Les propriétaires sont Jacques Schpoliansky, qui ouvrira bientôt "Le Balzac", Akim Nemirowsky, réalisateur de films scientifiques, et Miguel Molina qui mourra sous l'Occupation. Deviendra "Ciné-Michodière"

"Cinéac-Saint-Lazare" Cour du Havre (8°)
juillet 1933 Actualités (transformation: ex-"Paris-Midi-Ciné") 250 pl. Sous l'égide du quotidien Le Journal. Les dernières années, un long-métrage accompagnera les actualités. Fermera définitivement le 16 novembre 1971; la salle servira encore à des projections gratuites de courts-métrages organisées par le réalisateur Sylvain Madigan vers décembre 1981

"Le Renaissance" 12 av Jean-Jaurès (19°)
début été 1933 (transformation: ex-café-concert) 750 pl environ. Fermera définitivement le 30 juin 1964; sera démoli en 1968

"Printania" 32 rue Brochant (17°)
vers début juillet 1933 (transformation: ex-café-concert Printania) 680 pl. Fermera définitivement le 17 septembre 1963; puis sera démoli en 1978 et remplacé par un immeuble

"Moncey" 50 av de Clichy/ 4 rue Pierre-Ginier (18°)
7 juillet 1933 JE VOUS AIMERAI TOUJOURS (transformation: ex-Th. Moncey) 1500 pl. Deviendra Moncey-Music-Hall, puis "Forum"

"Variétés-Parisiennes" 17 rue de la Croix-Nivert (15°)
juillet 1933 (transformation: ex-concert-music-hall ayant donné également des projections au temps du muet) 850 pl. Fermera définitivement le 31 décembre 1969; sera démoli en 1970

"Ciné-Tolbiac" 192 rue Tolbiac (13°)
été 1933 (transformation: ex-"Sainte-Anne") 600 pl. Deviendra "Tolbiac-192"

"Casino-Montparnasse" 35 rue de la Gaîté (14°)
vers le 10 septembre 1933 (création; ex-théâtre) 1500 pl. Deviendra (après un retour le 1/6/43 au théâtre/ music-hall) le "Texas"

"Cinéac-Le Journal" Gare Montparnasse (15°)
28 septembre 1933 Actualités (création: au fond de la Galerie des Marchands de l'ancienne gare, ex-tunnel de passage Place de Rennes) Architectes P. de Montaut & Adrienne Gorska; 541 pl. La salle, dont la cabine de projection a des parois vitrées, est équipée d'une nursery; pendant les séances on est informé des trains en partance, de la météo et des dernières nouvelles mondiales. À partir du 11 mars 1936, les spectateurs pourront assister à des démonstrations de télévision en circuit fermé (système Barthélémy). Deviendra "Cinéac-Montparnasse" qui fermera définitivement le 28 juin 1966, la gare devant être démolie

"Nouveau-Comoedia" 47 bd de Clichy (9°)
début octobre 1933 (création: ex-Th. Comoedia). 400 pl. Appartient au dramaturge Marcel Nancey. Deviendra "Comoedia", dont on peut voir la façade dans le film "La vie à l'envers" tourné en août-septembre 1963 (A. Jessua) . Fermera définitivement le 6 novembre 1963; puis sera remplacé par un magasin

"Studio-Ciné-Gilbert" 115 rue de Vaugirard (15°)
12 octobre 1933 MISS HELYETT + attractions (création; ex-cabaret Le Trapèze Volant) 400 pl environ. Deviendra "Studio de la Bohème", toujours exploité par M. Gilbert

"Brunin-Variétés" 133 bd Diderot (12°)
21 octobre 1933 (création: ex-Concert-Brunin reconstruit, ex-cinéma muet "Palais du Trône") 850 pl. Deviendra "Brunin", qui fermera le 7 mai 1974, pour devenir le complexe "Les Nation"

"Exelmans" (16°) 14 bd Exelmans (16°)
10 novembre 1933 LA VOIX SANS DISQUE + PAS BESOIN D'ARGENT (transformation: ex-"Th. Lyrique du 16ème", un théâtre ayant programmé des films au temps du muet) 1100 pl. Fermera définitivement le 9 avril 1963, puis deviendra un immeuble d'habitation

"Rambouillet-Palace" 12 rue de Rambouillet (12°)
24 novembre 1933 (transformation: ex-"Ciné-Rambouillet") 750 pl, au lieu de 900 auparavant. Deviendra le "Rambouillet" qui fermera le 17 mars 1969; puis "Le Diderot"

"Studio-Universel" 31 av de l'Opéra (1°)
30 novembre 1933 LA SOEUR BLANCHE (vo) (création: dans le même immeuble que la Brasserie Universelle) Architecte Maurice Gridaine; 150 pl; le rideau de scène est remplacé par une nappe liquide aux couleurs changeantes; projection par transparence; son RCA High-Fidelity. Fermera définitivement le 31 juillet 1973 et reportera sa programmation pour les enfants sur le "Studio-Marigny"

"Bastille-Palace" 4 bd Richard-Lenoir (11°)
30 novembre 1933 L'ÂME DU GHETTO + VAINQUEUR PAR AMOUR (création) 500 pl environ. Deviendra un complexe en 1980

"Studio des Acacias" 45 bis rue des Acacias (17°)
7 décembre 1933 LA MOMIE (création) 310 pl. Fermera le 29 octobre 1936; puis deviendra "Cinérire des Ternes"

"Roxy" 65 bis rue Rochechouart (9°)
15 décembre 1933 LA FORGE + PETIT OFFICIER, ADIEU (transformation: ex-"Réxy") 1200 pl. Fermera définitivement le 26 février 1961; puis deviendra un garage

"Le Dôme-Studio-BGK" 11 rue Delambre (14°)
22 décembre 1933 TRENCK (vo) (transformation: ex-"Delambre") racheté par BGK Films. S'appellera "Delambre" à nouveau plus tard; sera exploité sous l'Occupation par les acteurs Ginette Leclerc et Lucien Gallas. Futur multi-salles "Les 3-Parnassiens"

"Studio-BGK -Théâtre de l'Avenue" 5 rue du Colisée (8°)
29 décembre 1933 LE JUIF ERRANT (création; ex-Th. de l'Avenue) Appartient à BGK Films (Bronstein & Cie) qui est producteur/ distributeur; directeur Félix Vitry. Deviendra "Cinéma de l'Avenue"

"Le Pelleport" 131 av Gambetta (20°)
30 décembre 1933 UN SOIR DE RÉVEILLON (création) Architecte Bellière; 1150 pl. Fermera définitivement le 2 mai 1953


Dernière édition par Louis Sidney le Mer 21 Oct 2015 21:09; édité 53 fois
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Jeu 26 Aoû 2010 23:39    Sujet du message: "Ciné-Tolbiac" :?: Répondre en citant

Est-ce que le "Ciné-Tolbiac" du 23 rue Martin-Bernard est devenu le "Tolbiac 192" qui était 192 rue Tolbiac ? Les deux adresses semblent de part et d'autre du même paté de maisons ?
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Philippe



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MessagePosté le: Ven 27 Aoû 2010 23:37    Sujet du message: Répondre en citant

C'est bien le même cinéma !

D'après JJ Meusy (Paris-Palaces ou le temps des cinémas 1894-1918), ouverture fin 1913 du Cinématéo, une salle de 600 places, qui deviendra successivement : Cinéma Sainte-Anne, Nouveau théâtre cinématographique Sainte-Anne, Sainte-Anne, Tolbiac-Cinéma et pour finir le Tolbiac 192.

Fermeture définitive le 9 janvier 1957
_________________
Phil.
Mon blog : Ciné-Façades
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Sam 28 Aoû 2010 0:49    Sujet du message: Répondre en citant

Merci !

J'ai découvert aujourd'hui une photo de la façade rue Tolbiac (son nom n'apparaît même pas), datant de 1944, dans un livre actuel sur le XIII° arrondissement.

Pour la fermeture, j'ai trouvé des programmes un peu plus tardifs; je vérifierai.
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Jeu 09 Sep 2010 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

En réalité le "Tolbiac" a fermé quelque part entre le 16 juillet et le 10 septembre 1957.

Il se trouve que la date du 9 janvier donnée par JJ Meusy est aussi celle qu'il indique pour le "Raspail-Palace" et pour le "St-Charles" (72 rue). Dans les trois cas j'ai trouvé des dates plus récentes !
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porkylekid



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MessagePosté le: Sam 21 Jan 2012 0:25    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

A propos de "Le Dôme - Studio BGK", quelle est votre source indiquant que Ginette Leclerc et Lucien Galles l'ont exploité durant l'Occupation ?

Je n'ai, jusqu'ici, que réussi à trouver des éléments attestant que Ginette et Lucien (ils étaient couple) avait ouvert ensemble un cabaret, dénommé le Baccara-Club et situé rue de Ponthieu. Rien sur ce cinéma, aussi je me permets de vous demander.

Il semblerait que, au moins jusqu'en 1940-1941, le cinéma fût exploité par un certain Chaboub, dont je ne sais guère plus.

Merci !

Denis
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Sam 21 Jan 2012 1:50    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

Ces deux oiseaux-là, Gallas et Leclerc, ce sont bien occupés du "Delambre", et même d'une autre salle parisienne, le "Vanves-Cinéma" à la même époque (1940-42). La revue "Le Film" en parle.

Pas de Chahoub dans mes archives mais une certaine Marie Jean à partir de 1936 au "Delambre". Pas de Baccara-Club non plus ;o)
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porkylekid



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MessagePosté le: Sam 21 Jan 2012 14:48    Sujet du message: Répondre en citant

Bonjour,

Merci pour cette information, que je n'avais trouvée nulle part sur Internet (je n'ai visiblement pas votre fonds documentaire).

En ce qui concerne le Baccara-club, ma référence est le livre "Le temps des Vamps", de Michel Azzopardi.

Je ne le possède pas, mais il est quasiment entièrement lisible via google books, le sujet de M. Gallas et Mme Leclerc y est très développé :

http://books.google.fr/books?id=B9T71YiF9ngC&pg=PA209&lpg=PA209&dq=baccara+club+gallas&source=bl&ots=MHa7KDv0Yx&sig=FFDR58grvtGRGw98k8xhjPqYfO0&hl=fr&sa=X&ei=W7IaT-eIHJCJhQfkuOTWDA&sqi=2&ved=0CCMQ6AEwAA#v=onepage&q&f=false

Concernant un certain Chaboub (et non Chahoub comme vous l'écrivez), je suis tombé sur un document antisémite de la Seconde Guerre Mondiale, et le mentionnant comme propriétaire -juif, donc- du Delambre. Compte tenu des liens troubles entre Gallas/Leclerc et l'Occupant, on peut imaginer que Chaboub se soit fait exproprier au profit du couple, mais ce n'est qu'une conjecture. Cela serait à rapprocher, par exemple, de ce qui est arrivé à M. Schpoliansky au Balzac.

Amicalement,

Denis
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Sam 21 Jan 2012 22:06    Sujet du message: Répondre en citant

OK pour le Baccara, j'ai lu votre article, c'était au 70 rue de Ponthieu et Ginette Leclerc était gérante.

J'ai trouvé en 1936 (mais pas après car il y a eu faillite cette année-là) que le "Delambre" et le "Vanves" étaient exploités par la SARL Cinédium dont le gérant était Selim A. Cholhoub. Serait-ce le Chaboub en question ?
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porkylekid



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MessagePosté le: Dim 22 Jan 2012 1:32    Sujet du message: Répondre en citant

Oui Ginette Leclerc était gérante du Baccara. Je n'avais pas jusqu'ici trouvé le numéro exact dans la rue de Ponthieu.

Pour la situation en 1936, je ne sais pas, ça n'est pas impossible.

Pour le fait qu'un certain Chaboub était propriétaire, voici ma référence :

http://www.scribd.com/doc/42586490/Les-Juifs-en-France-Historique-Et-Quatre-Volumes

Il s'agit d'un livre antisémite de 1940, dont je ne cautionne évidemment pas une ligne du contenu, mais qui peut fournir des informations factuelles. Par exemple, il ne se trompe pas sur le nom du gérant du Balzac, M. Schpoliansky.

En l'occurence, tapez "Chaboub" dans la recherche en bas, et vous aurez ma source.

Puis-je vous demander la vôtre concernant la SARL Cinédium ? De manière générale, votre fonds documentaire m'impressionne....

Amicalement,

Denis
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Dim 22 Jan 2012 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Je n'ai pas pu ouvrir votre lien mais j'en ai trouvé un autre analogue (de même inspiration) où Chaboub est cité pour le "Delambre" mais aussi pour le "Th. Pigalle", pour le "Paramount", et pour des salles de province, ce qui est étrange car je n'ai jamais rencontré ce nom jusqu'ici.

Je possède très peu de documents, je les consulte à l'extérieur en prenant des notes, ventilées ensuite quand j'en trouve le temps. N'étant pas universitaire je ne vais pas m'astreindre à noter la source à chaque fois, ce serait beaucoup trop lourd ;o)

Pour Cinédium, je peux seulement vous dire que c'est Delambre SA qui lui a succédé.
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porkylekid



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MessagePosté le: Lun 23 Jan 2012 0:35    Sujet du message: Répondre en citant

Je ne l'ai pas mentionné, mais le nom Chaboub est en effet également cité comme propriétaire du Théâtre Pigalle, du Théâtre Paramount, ainsi que du Ciné-Paris-Soir.

Je pense que nous avons consulté le même document, mais sous un format différent.

Le mystère Chaboub reste donc entier !
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Dim 12 Fév 2012 19:22    Sujet du message: Répondre en citant

Le Baccara-Club n'a ouvert qu'en décembre 43, probablement après que Gallas et Leclerc aient quitté le "Vanves" et le "Delambre".

Leur présence à la direction de ces salles est confirmée pour 1941 par un gros annuaire du cinéma 1942 que je viens de trouver aujourd'hui pour la modique somme de cinq € Smile

Au "Th. Pigalle" en 1938 il y a Georges Chaloube comme directeur, le même qui est au "Vanves" en octobre 36. Il n'est pas propriétaire (les Rothschild possèdent le Pigalle), tout au plus actionnaire minoritaire de la société d'exploitation. De plus ce Chaloube était aussi en 36 au "Splendid" de la Motte-Piquet qui appartenait à Gaumont. Voilà, c'est le chaînon manquant.
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