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Paris: quelques salles ouvertes ou transformées en 1959
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Louis Sidney



Inscrit le: 29 Juil 2009
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MessagePosté le: Mer 23 Sep 2009 10:32    Sujet du message: Paris: quelques salles ouvertes ou transformées en 1959 Répondre en citant

"Le Parchemin" 43 rue de la Harpe (5°)
vers janvier 1959 (création) 95 pl. Exploité en 16mm par Lucienne Hiverlet; pas de programmation connue. Futur complexe "Saint-Germain-Huchette" + "Saint-Germain-Village"

"Théâtre de Belleville" 46 rue de Belleville (20°)
14 janvier 1959 LE DÉSIR SOUS LES ORMES (vf) (transformation: ex-music-hall Th. de Belleville) Fermera définitivement le 20 mars 1962; puis deviendra magasin de produits alimentaires asiatiques

"Omnia" 5 bd Montmartre (2°)
21 janvier 1959 LA BRIGADE DES BÉRETS NOIRS (transformation: ex-"California" agrandi) Architecte Maurice Gridaine; 680 pl (au lieu de 590). Équipé en 70mm Philips. On peut voir le hall dans le film "Le rendez-vous de minuit" tourné début août 1961 (R. Leenhardt). Fermera le 9 mars 1971; puis deviendra complexe "Omnia-Boulevards"

"Strasbourg-Cinéma" 8 bd Bonne-Nouvelle (10°)
11 février 1959 EN LÉGITIME DÉFENSE (transformation: ex-"Saint-Denis-Cinéma") 289 pl. On peut voir la façade dans le film "Une femme est une femme" tourné en novembre 1960 (J.L. Godard); et dans "Le sucre" (J. Rouffio, 1978). Fermera définitivemnt le 24 décembre 1994 suite à un incendie

"Mexico" 110 bd de Clichy (18°)
14 février 1959 (ex-cabaret) Architecte Jules-André Barbier; 180 pl avec mezzanine. Équipé d'un écran Panoptique de Capetta. Deviendra un multi-salles

"Mercury" 102 Champs-Élysées (8°)
17 mars 1959 BOBOSSE + Django Reinhardt (cm) (création; ex-hôtel particulier/ boutique Plurial, remplacés par un immeuble; première salle construite depuis la Guerre aux Champs-Élysées) Architecte Georges Peynet (assisté de Lucien Thomas); 500 pl. Sera transformé par Jacques Schmit SA pour le spectacle touristique PARIS NON STOP qui débutera en mai 1980 (projections 70mm intermittentes et diapositives sur trois des murs de la salle); fermera fin 1980. Deviendra ensuite "Paramount-Mercury"

"Capri" 101 rue Montmartre (2°)
17 avril 1959 LES DIABLES DU DÉSERT (création; ex-restaurant Capoulade) Architecte Charles Genètre; 463 pl avec mezzanine. Fermera vers le 14 juin 1973; puis deviendra un complexe

"La Bastille" 5 fbg St-Antoine (12°)
24 juin 1959 (transformation; ex-"Radio-Cité-Bastille") Environ 475 pl. Fermera le 31 janvier 1984; puis deviendra un complexe

"La Rotonde" 103 bd du Montparnasse (6°)
27 juin 1959 L'IDIOT d'Ivan Pyriev (vf; et vo par écouteurs individuels à gauche de chaque fauteuil) (création; ex-partie du café La Rotonde) Architecte Édouard Lardillier; 860 pl. Présenté comme la première salle d'exclusivité de la Rive-Gauche. Le système de conditionnement d'air (forage d'un puits et installations dans un second sous-sol nouvellement creusé) est si efficace que la Préfecture de Police a donné l'autorisation de fumer dans la salle. Les noms des personnalités ayant fréquenté l'ancien café sont inscrits sur les murs. Fermera le 4 mars 1980; puis deviendra multi-salles "UGC-Rotonde"

"Le Colorado" 80 bd de Clichy (18°)
juillet 1959 (création; ex-magasin) Se spécialisera dans les films d'horreur et installera une façade peinte dans ce style. On peut voir la façade et le hall dans le documentaire "Pigalle -Chroniques de France" (M. Pialat, 1961). Fermera le 3 janvier 1978; puis deviendra "Alpha-Blanche"

"Le Paris" 23 Champs-Élysées (8°)
4 septembre 1959 MAIGRET ET L'AFFAIRE SAINT-FIACRE (transformation: hall et façade refaits) Architecte Maurice Gridaine. Fermera le 8 mai 1972 pour transformations

"Ambassade-Gaumont" 50 Champs-Élysées (8°)
23 septembre 1959 LE CHEMIN DES ÉCOLIERS + LA MER ET LES JOURS (court-métrage) (création: dans immeuible de 9 étages construit en 1958 et qui a remplacé un immeuble de 4 étages) Architecte Georges Peynet; 1100 pl. Devait à l'origine s'appeler "Roosevelt-Gaumont", puis "Gaumont-Élysées". Le plafond est agrémenté d'un jeu de lumières multicolores. On peut voir la façade dans le film "La vie à l'envers" tourné en août 1963 (A. Jessua). Sera l'une des toutes premières salles françaises équipées, en 1979, d'un décodeur Dolby CP100 pour le 35mm magnétique et le 70mm. Deviendra un multi-salles

"Kinopanorama" 60 av de la Motte-Picquet (15°)
25 septembre 1959 DEUX HEURES EN U.R.S.S. (création; remplace le "Splendid" avec un immeuble) Architecte Raymond Nicolas (assisté d'Amy Renaud). Projection en trois volets; 808 pl. Passera en octobre 1968 de la Sté DIC (Jean-Placide Mauclaire), à Parafrance (Siritzky Frères). Fermera le 21 janvier 1969, puis deviendra "Cinérama-Rive-Gauche-Kinopanorama"

"Le Floride" 43 fbg Montmartre (9°)
7 octobre 1959 LA PRISON (vo) (transformation: ex-"Studio 43") 265 pl. L'une des toutes premières salles à revenir au double-programme d'avant-guerre; passe en complément les Actualités d'il y a 20 ans. Fermera le 25 septembre 1962; puis redeviendra le "Studio-43"

"Royal-Villiers" 21 rue Legendre (17°)
7 octobre 1959 L'ORCHIDÉE NOIRE (vf) (transformation: ex-"Villiers") Fermera définitivement le 30 juin 1977

"Atlas" 20 bd de Clichy (18°)
23 décembre 1959 LES DRAGUEURS (création; ex-imprimerie) Architecte J.-A. Barbier; 290 pl. Propriétaire Henri Schmoukler, un chiropractor. Fermera définitivement le 30 mars 1982; puis deviendra club vidéo/ diapos Atlas


Dernière édition par Louis Sidney le Mar 02 Oct 2012 17:59; édité 67 fois
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LenKinap



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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 12:24    Sujet du message: Répondre en citant

Louis Sidney a écrit:

"Kinopanorama" 25 septembre 1959 (remplace le "Splendid") architecte: Raymond Nicolas; projection en trois volets; 868 p.

Bonjour,

Voici LE premier bordereau CNC de "Deux heures en URSS", recto-verso.



12584 spectateurs en 17 séances, cela donne 740 spectateurs en moyenne par séance, soit un taux de remplissage de 85% ... Ce que beaucoup d'exploitants voudraient avoir à ce jour .... La seconde semaine, sur 24 séances, 16320 et ensuite régulièrement au dessus de 13 000. En octobre 1960, juste avant le changement de programme pour "un Français à Moscou", 14 000 spectateurs remplissaient encore la salle sur 23 séances hebdomadaires. Le second programme a largement moins bien fonctionné et n'a jamais dépassé les 12 000. Et puis les choses se sont stabilisées vers 8000 - 10 000 entrées, sauf en période "Festival".
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 19:18    Sujet du message: Répondre en citant

Merci LenKinap pour ce document historique ! Ah, si toutes les autres salles avaient ces archives....
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LenKinap



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MessagePosté le: Jeu 24 Sep 2009 20:20    Sujet du message: Répondre en citant

Le problème est la place. Les archives du Splendid et du Kinopanorama me bouffent une place dingue, mais sont classées. Et la salle sous De Paw/Mauclaire/Pinton ne représente que 50-60 ans et les archives du Splendid (De Paw, père de Mme Pinton) sont peu paperassières.

Mais la partie papier n'est rien à coté du matériel qui lui (même si tout ne vient pas de Paris, mais aussi de Perm, de Leningrad et de Kiev) est absolument dantesque à stocker. Sans parler des copies ...

Heureusement que les héritiers directs de la famille Pinton sont gentils, sinon tout serait perdu à jamais. La "ferme-château" de la famille Pinton sert de refuge à ce matériel unique en Europe de l'ouest et reste - à ce jour - sans aucune utilisation autre qu'en essai. Et puis Pierre ne jetait jamais rien, ça pouvait servir ... A ma retraite ...
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Fourvin



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MessagePosté le: Ven 25 Sep 2009 23:49    Sujet du message: Re: Paris: quelques salles ouvertes ou reconstruites depuis Répondre en citant

Merci Louis !
Louis Sidney a écrit:
"Saint-Marcel-Pathé" 22 octobre 1954 MAM'ZELLE NITOUCHE (démoli début 54...

Qu'est-ce qui fut démoli ? Je n'ai trace que d'un autre cinéma "Saint Marcel", mais qui était derrière, au 58 boulevard de l'Hopital, ouvert en 1913 et qui se serait également appelé "Palais-Cinéma des Fleurs" et tout simplement "Fleurs".

Louis Sidney a écrit:
"Liberté" 22 juin 1955 LES FEMMES MENENT LE MONDE + attractions sur scène (ex-"Lyon-Pathé") Architecte: E. Lardillier.

Mes notes, approximatives, font état d'une ouverture en 1919 sous ce nom, "Liberté", puis la salle se serait appelée "Lyon Pathé" et "Lyon Bastille", avant d'être l'actuel "UGC Lyon Bastille". Sauriez-vous la chronologie des ces noms?

Louis Sidney a écrit:
"Brady" 26 juin 1956 (création; ex-kermesse)

"Le Kermesse" était également une salle de spectacle ?

Louis Sidney a écrit:
"Studio-Publicis" 9 octobre 1957 MON HOMME GODFREY (vo) (remplace le "Ciné-Étoile", dans le nouvel immeuble Publicis) Architecte Georges Peynet; 400pl; programmation: Siritzky

S'agit-il bien de l'immeuble publicis en haut des Champs, au 129 ? Devenu ensuite le Publicis Elysées en 1975, puis le Publicis Champs Elysées, et aujourd'hui le Publicis Cinéma...
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Vincent
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Sam 26 Sep 2009 0:29    Sujet du message: Répondre en citant

Pour le "St-Marcel-Pathé", c'est Bd St-Marcel: on l'a entièrement rasé pour mieux rentabiliser le terrain en le re-construisant au sein d'un immeuble.

Le "Studio-Publicis": oui, 129-131 Champs-Élysées, à l'angle de la rue de Presbourg, le cinéma était conçu comme devant communiquer avec le drugstore; la salle de vision "Club Publicis" a été conservée et luxueusement refaite par la suite, après l'incendie qui a détruit tout l'immeuble.


Dernière édition par Louis Sidney le Dim 12 Aoû 2012 9:43; édité 3 fois
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Fourvin



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MessagePosté le: Dim 27 Sep 2009 15:11    Sujet du message: Répondre en citant

Louis Sidney a écrit:
Le "Liberté": si le nom a déjà servi en 1919, je l'ignorais; il est devenu "UGC-Gare de Lyon" sauf erreur; mais je vais revoir ça.

Oui, nom avéré pour moi dans les années 1980, mais il est devenu aujourd'hui l'UGC Lyon Bastille.
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Vincent
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Dim 27 Sep 2009 19:34    Sujet du message: Répondre en citant

Nous sommes d'accord, Vincent. Pour la chronologie, je peux simplement dire que le "Lyon" que j'ai trouvé en décembre 1922 s'appelle "Lyon-Pathé" en janvier 1937, en 1945, et bien sûr au début des années 50.
De même, le "St-Marcel" de 1922, se retrouve en "St-Marcel-Pathé" en janvier 37, etc.
Meusy nous prévient de ne pas confondre ces deux salles avec, respectivement, le "Grand-Cinéma" du 18 rue de Lyon, et le Palais Cinéma des Fleurs" du bd de l'Hôpital.
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Dim 27 Sep 2009 19:53    Sujet du message: Répondre en citant

LenKinap a écrit:

Voici LE premier bordereau CNC de "Deux heures en URSS", recto-verso.
12584 spectateurs en 17 séances, cela donne 740 spectateurs en moyenne par séance, soit un taux de remplissage de 85% ...


Juste quelques précisions sur ce bordereau: les prix de places indiqués sont inférieurs à la réalité parce que la "Taxe additionnelle" payée en sus par le spectateur est déduite ici. Donc les places à 665 F lui coûtaient en réalité 750 F; et celles à 395 F: 450 F. Pour comparer, au "Cinérama", la place la plus chère coûtait 720 F.
D'autre part, le "Film Français", donne le résultat complet de la 1ère semaine (7 jours, 23 séances, du 25/9 au 1/10/59). Soit 17 098 entrées et un indice de fréquentation de 88,1/100. Mais, il y a un truc: Mauclaire dans son journal indique 808 places et non 868, "à titre provisoire", j'ignore pourquoi. Et courant 60, cette capacité provisoire est inchangée...

Avec DEUX HEURES EN U.R.S.S., il y avait un court-métrage en 1ère partie: "La Russie il y a 50 ans", un montage de la cinémathèque de Moscou.
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LenKinap



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MessagePosté le: Dim 27 Sep 2009 21:27    Sujet du message: Répondre en citant

Bonsoir,

On m'a demandé de me replonger dans la construction de la salle pour un bouquin. Alors j'ai ressorti les archives de la DIC. La commission de sécurité - dans son avis du 25 Mai 1959 - avait demandé de réduire le nombre de places; je vais citer

Les dispositions prévues ont été jugées acceptables dans l'ensemble, sauf en ce qui concerne les rangées de sièges situées aux côtés cours et jardin du balcon et dégageant sur une seule allée, qui comportent neuf fauteuils.

Il a donc été demandé de ramener à 8 ce nombre de fauteuils du balcon, selon l'article SA 18 du règlement de sécurité annexé au Décret du 13 Août 1954

Le publi-rédactionnel avait probablement été fait sur la théorie et/ou sans compter les strapontins ... donc divergence. A vrai dire, je n'ai jamais compté les fauteuils avant les transformations de l'orchestre au milieu des années 70. Le balcon et la pseudo-corbeille ne furent jamais changés jusqu'à la fin de la période Pinton. Un montage de fauteuils "club" ou comme à l'orchestre aurait mangé beaucoup trop de places. Et quand le Kino rentrait 20 000 Clients par semaine dans les années 80, même les vieux fauteuils du balcon étaient bien utiles d'autant qu'il y avait du ...stock.
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Dim 27 Sep 2009 22:11    Sujet du message: Répondre en citant

Ca colle à peu près; on avait d'abord donné comme capacité 593 à l'orchestre, 189 en corbeille et 86 au balcon. Si l'on ramène 86 à 8, ça fait la Rue Michel, comme on dit à Paris.
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LenKinap



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MessagePosté le: Dim 27 Sep 2009 22:23    Sujet du message: Répondre en citant

Le dossier des malfaçons par rapport au plan initial de Nicolas a été dantesque. Quand l'ingénieur Russe est passé à Paris, il a fait modifier des tonnes de choses, dont la courbure et l'inclinaison de l'écran. Cinelume n'a fait que de recâbler l'installation venant de Bruxelles et assez rapidement. En fait, la cabine devait être en trois parties cloisonnées et l'ingénieur soviétique a dit qu'avec l'architecture ... une cabine unique c'était parfait si on ventilait bien ... Quand j'avais indiqué ça au spécialiste nordiste auto-proclamé du Cinerama (avec un zouli blouson Panavision), il m'avait dit que c'était du grand n'importe quoi.

Et donc la confirmation est bien écrite dans les correspondances de la DIC où le responsable de la commission de sécurité souligne l'abandon des cabines séparées. On en voyait l'ébauche architecturale dans la cabine encore avant la démolition ... Les soviétiques avaient également totalement basculé le SVEMA couleur sur base acétate. Malgré tout, l'inspecteur avait eu des exigences sur la sécurité incendie début 59 qui n'étaient applicables qu'au nitrate, éléments sur lesquels il est revenu en Mai 59.
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porkylekid



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MessagePosté le: Jeu 22 Déc 2011 13:14    Sujet du message: Répondre en citant

J'aimerais revenir brièvement sur le cinéma La Bastille, pour laquelle il est dit que les travaux de 1959 ont été réalisés par Mme Zette Cazalas.

Je suis un peu sceptique. Mme Cazalas a, il est vrai, travaillé au La Bastille (cf. notamment ici : http://www.adrc-asso.org/pdf/salle_de_cinema/liste_par_annees.pdf) mais c'était plutôt dans les années 1990.

De fait, cette dame est interviewée ici par exemple en 2009 (http://vimeo.com/5840106), et on a du mal à croire qu'elle ait déjà pu être architecte 50 ans auparavant...

Si cela est possible, j'aurais voulu savoir quelle est vote référence à ce sujet.

Merci !

Denis
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Louis Sidney



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MessagePosté le: Jeu 22 Déc 2011 19:46    Sujet du message: Répondre en citant

Vous avez raison, c'est manifestement une erreur: je vais tâcher de retrouver la source.

Le fichier Acrobat que vous indiquez refuse de s'ouvrir ici: je n'ai pas pu le consulter...
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porkylekid



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MessagePosté le: Jeu 22 Déc 2011 23:05    Sujet du message: Répondre en citant

Pour obtenir ce fichier, vous pouvez chercher sur google avec les éléments suivants : "zette cazalas" "la bastille". Il y a deux fichiers .pdf, le 2ème et le 3ème lien.

Si vous préférez, je peux vous l'envoyer par mail privé (il n'a pas un grand intérêt, à part donner des dates).

Amicalement,

Denis
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