 Nantes
Le centre-villeDepuis l'ouverture des multiplexes de périphérie, qui entraîna la fermeture de plusieurs cinémas, Nantes compte quatre complexes et une salle indépendante.
La deuxième plus grande salle est la salle 2, qui possède le label Gaumontrama. Elle offre 330 fauteuils et un écran de douze mètres. Les autres salles possèdent de 80 à 180 fauteuils et des écrans de sept à huit mètres.
Petit regret, et cas unique à Nantes: malgré son emplacement enviable, ce cinéma est exclusivement consacré à la version française.
Au 21 se trouvent les cinq salles de l'ancien Apollo, numérotées 1, 2, 4, 6 et 7. Le théâtre Apollo fut construit en 1908; ce fut principalement un cabaret, qui se tourna peu à peu vers le cinéma; il fut totalement détruit par un terrible incendie en 1931, et fut reconstruit. Le propriétaire, M. Jean, possédait également le Rex, le Royal, le Palace, ainsi que le Paris à Rennes. La salle de 1050 places avec deux balcons finit par être transformée en un complexe de cinq salles qui fut inauguré le 26 octobre 1976 après six mois de travaux. Au sommet du bâtiment, la salle 1 est agréable possède 450 fauteuils disposés en pente douce vers l'écran plat de neuf mètres; elle ressemble à la salle 1 de l'UGC Convention à Paris. Elle est équipée en Dolby SR. La salle 2 se trouve sous la salle 1; sa cabine de projection se trouve au-dessus des fauteuils; elle possède 250 fauteuils et un écran de sept mètres qui est disposé trop haut; elle est également en Dolby SR.
Les salles 4, 6 et 7 offrent respectivement 120, 78 et 68 fauteuils à dos métallique (comme on les faisait auparavant chez UGC, avec plein de place pour les jambes) et des écrans de cinq mètres (quatre mètres dans la 7). Elles sont toutes en mono.
Les deux salles sont situées côte à côte; elles sont disposées en pente très prononcées, et sont desservies par une cabine de projection commune; les projecteurs étaient initialement disposés l'un près de l'autre, etle faisceau partait donc des coins des salles; des travaux ont remédié à ce problème depuis, et les projecteurs sont maintenant dans l'axe central des salles. La salle 3 offre 170 fauteils et un écran de six mètres, ainsi que le son Dolby mono; dans la salle 5, on trouve 90 fauteuils, un écran de cinq mètres, et le son mono.
Ce complexe a fait sensation il y a quelques années, quand sa programmation a subi une révolution suite à l'ouverture des multiplexes. Comme c'est courant aux Etats-Unis, on programme uniquement des films de fin d'exclusivité, à un prix particulièrement bas, puisque le tarif unique est de dix francs (il vient de passer à treize francs le dimanche). Quelques films sont même projetés en version originale. On voit que le complexe n'a pas été rénové depuis longtemps, mais il se trouve dans un état correct.
Janvier 2004: l'UGC Apollo est maintenant fermé. Si vous avez aimé la description de l'Apollo, vous pouvez la retrouver sur le site du comité de soutien, qui a intégralement pompé le texte sans même indiquer la source; un peu limite, tout ça... Et pour ceux qui se posent la question: oui, je les ai contacté, mais personne n'a daigné répondre!
C'est le plus grand complexe d'art et essai de Nantes. La salle 1 (325 fauteuils) se trouve au 1er étage, avec la salle 4 (70 fauteuils, au-dessus du hall d'accueil); la salle 3 (144 fauteuils) se trouve au sommet du bâtiment. Les salles 1 (170 fauteuils), 5 (88) et 6 (90) se trouvent au rez-de-chaussée.
Saint herblainLe renouveau de l'exploitation arriva par l'ouest. A Saint herblain, on autorisa sur une zone commerciale la construction de deux multiplexes voisins presque simultanément.
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La salle 1, la plus grande, est la plus remarquable (sur la photo ci-contre, son écran se trouve contre le mur à gauche) . Elle est de type Grand Ecran, avec 530 fauteuils et un écran courbe de vingt mètres de base, dans une configuration qui rappelle la salle 1 du Gaumont Aquaboulevard. Elle possède le plus grand écran de l'agglomération.
L'UGC Apollo est composé de deux complexes situés rue Racine.
De l'autre côté de la rue, au 22, se trouvent les salles 3 et 5, qui formaient l'ancien Racine. Ouvert en 1976, ce petit complexe en vint aux films pornographiques, avant de rejoindre UGC en 1984.
Le Katorza, du nom de son fondateur Salomon Katorza, ouvrit en 1920 en tant que théâtre, avant de devenir un cinéma; détruite pendant la guerre, la salle fut reconstruite plus grande qu'à l'origine, et rouvrit ses portes en 1951, avant d'être remplacée par un complexe de six salles.
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